Les photographies composites, de Stéphane Couturier, réalisées à grand format, montrent des lignes droites, d’architecture (surtout des façades), d’intérieurs d’entreprises et de terrains de construction. Ils désorientent le spectateur, si ce n’est par le fait qu’on ne parvient pas tout de suite à décerner s’il s’agît d’une image composite, ou d’une représentation de la réalité. C’est justement cette tension qui fascine. Les photographies, à certains moments, deviennent même une construction à relief.
Dans son exposition “Réseau cristallin”, Alexandre Christiaens présente les photographies d’un voyageur. L’histoire et la réalité contemporaine se mêlent dans ses images en noir et blanc, comme des légendes pourvues de nouvelles narratives. En tant que voyageur, il met en lumière des contrastes remarquables, qui à leur tour exigent le ralentissement du regard du spectateur.
Avec le titre “L’Heure Bleue”, Anne-Sophie Costenoble souligne efficacement le monde rêveur des apparences qu’elle souhaite exprimer. Une tendresse émane des images dans une atmosphère floue à teints sombres. Ces photographies semblent de s’être imbibées de l’heure bleue, ces instants de rêve à la lumière du soir, ou à celle de l’aube.
La collaboration entre le Musée et Le Soir donne toujours l’opportunité aux jeunes talents de se présenter au public. Cette fois, c’est le tour de Joséphine Desmenez. Cette étudiante, en dernière année à La Cambre, démontre qu’elle dispose d’un talent extraordinaire. Dans le cadre d’un workshop, elle a visité une réserve naturelle en Sicile, où elle était confrontée avec la problématique des migrants. Son regard spécifique sur la nature et les êtres humains confirment son œil unique.
(FDM)
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